Colonel Pivi se montre « fort » devant des militaires:《ils ont tiré sur moi fatigué, finalement…ils ont fui》

Le colonel Claude Pivi alis Coplan, continue à faire des révélations à la barre du tribunal criminel ad hoc. Cet officier de l’armée guinéenne, est jugé pour sa participation présumée sur les événements douleureux du 28septembre 2009, à Conakry.

Claude Pivi, a fait un deuxième acte « loyal » en 2006-2007, après celui de 1996, quand il avait sauvé l’ancien président, Général Lansana Conté, quand ce dernier avait été arrêté en 1996, a en croire l’accusé.

《…Et mon deuxième acte, c’est lorsque j’ai été désigné en 2006 ou 2007, quand j’ai été désigné comme porte-parole. Ce jour-là, j’étais avec l’armée. Mais, j’étais à la tête du mouvement. On est venu, on a fait plus de huit (8) semaines pour pouvoir franchir le pont du 8 novembre. C’est quand j’ai décidé, j’ai dit demain je vais franchir ce pont là. Et j’ai franchi le pont 8nombre, devant tout le monde avec des milliers de tirs,》 a expliqué cet accusé.

Selon lui, il a franchi la « ligne rouge » au pont du 8novembre, devant le crépitement des balles, sans qu’une seule ne lui fait tomber.

《Tous les militaires, je les ai laissés à 100 mètres. Je dis, laissez-moi seul, je vais aller jusque là où ils étaient assis derrière le pont du 8novembre. Je suis venu, ils ont tiré sur moi fatigué, finalement j’ai fait appel à mes hommes. J’ai désarmé ceux qui étaient là-bas. Les autres ont fui, ils sont allés se réfugier vers le BQG pour aller dire au président (Lansana Conté ndlr) que l’adjudant-chef n’a pas voulu nous respecter. J’ai dit, si le président n’est pas assis, moi je ne respecterai personne.》

Plusieurs personnes dont l’ancien président Dadis Camara, Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba, Moussa Thiegboro Camara et cie, sont jugés pour des accusations de: viol, vol, séquestration, tuerie, complicité, entre autres.

Selon les Nations Unies, plus de 150 personnes ont été tuées et plusieurs femmes avaient été violées.

Soulpita

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