Justice: malade, l’ancien président de l’assemblée nationale guinéenne audionné à l’hôpital par la CRIEF..

L’audition à l’hôpital de l’ancien président de l’assemblée nationale guinéenne, par la chambre de jugement de la CRIEF à eu lieu ce mardi 18juillet 2023. 

Malade et alité à Sino-Guinée, Amadou Damaro Camara était face à des juges de la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). A en croire maître Sadiba Kouyaté, un des avocats de l’accusé, l’audition s’est bien passé.

《L’audience s’est passée dans un climat de convivialité. Il s’est prêté aux questions relativement à son état de santé. Pour ce qui est des débats proprement dit, on a préféré attendre l’audience public pour venir donner des explications à ce niveau. C’est un dossier qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive donc l’honorabilité d’Amadou Damaro Camara est atteinte. Les débats ne peuvent se dérouler à huit clos, donc il a préféré venir à l’audience publique pour donner des explications et démontrer à la face du monde, que les faits articulés contre lui ne tiennent pas》.

De poursuivre, cet avocat indique que son avocat a toujours voulu se présenter.

《Amadou Damaro Camara a toujours exprimé la volonté de se présenter à l’audience publique. Il ne sait pas présenter jusqu’à date parce que son état de santé ne le permet pas. Il a dit tout à l’heure au magistrat quand on perd de l’argent, on n’a rien perdu mais quand on perd sa réputation on a tout perdu. Grâce à ce dossier sa réputation est entamée. Il viendra à l’audience publique donner des explications pour dire à l’opinion nationale qu’il est blanc comme l’eau de roche dans ce dossier. Si son état de santé lui permet, il viendra à la prochaine audience débattre les faits qui sont articulés contre lui. Je vous dis une fois encore, ce sont des faits qui ne tiennent pas. Il a répondu aux questions de façon logique et lucide. Sa santé intellectuelle n’est pas entamée. Il a demandé une évacuation. Damaro a besoin de se faire traiter et nous sommes à l’attente》.

Me Sadiba Kouyaté, lance une invite.

《Nous demandons à ce que le droit soit respecté et si cela est fait, je vous assure que Damaro rentrera à la maison》.

Btmedia.info