Attaque du Palais des Nations en 1996: alors qu’il etait Caporal-chef, Pivi dit avoir sauvé l’ancien président Gl. Lansana Conté…

Attaque du Palais des Nations en 1996: alors qu’il etait Caporal-chef, Pivi dit avoir sauvé l’ancien président Gl. Lansana Conté…

Accusé pour plusieurs infractions, entre autres, viol, vol, tuerie, séquestration, le colonel Pivi a poursuivi son interrogatoire devant le tribunal criminel ad hoc, à Conakry. Niant en bloc les accusations concernant les événements douloureux du 28septembre 2009, Claude Pivi alis « Coplan » a fait des révélations. En marge de ses explications, cet officier de l’armée, dit avoir sauvé le feu Général Lansana Conté ancien président quand il a été attaqué puis arrêté par et envoyé au camps, 《quand il s’agissait d’aller le terminer.》

《…J’ai commencé d’abord lorsque le palais des Nations, a été attaqué. Je crois que c’est les 2 et 3 février 1996. La dernière fois, il y a un doyen, qui a parlé de Wanwaran (l’officier qui a tiré l’obus du char sur le palais), quand cela s’est passé comme ça, ils ont pris le président Lansana Conté pour l’envoyer au camp Alpha Yaya. Et, c’est moi encore qui ai sauvé le Général Conté là-bas, c’est au niveau du camp Alpha Yaya. 

Lorsqu’il (Lansana Conté ndlr) a été arrêté, il était au camp Alpha Yaya. Il s’agissait d’aller le terminer à l’usine militaire,》 a expliqué devant la barre, Claude Pivi.

Mais comment l’ancien président, Lansana Conté à été sauvé dans les mains de ceux qui voulaient sa tête?

Donc, le matin tous les officiers supérieurs, ont fait le rassemblement devant le drapeau du Camp Alpha Yaya, où il y avait les Gbagbo Zoumanigui, les N’Famara Oularé.

Et moi en ce temps-là, en tant que caporal-chef, je suis allé au BATA, j’ai organisé au moins cinq (5) de nos hommes, je leur ai dit, on ne peut pas rester ici, ils vont faire du mal à notre président. Parce que, c’est en son temps que nous on a été recruté dans l’armée. J’ai dit allons, on va essayer de crier fort jusqu’au niveau du bataillon et on va essayer de dégager. C’est comme ça, on est allé crier au niveau du bataillon et on a dégagé tous ceux qui avaient préparé quelque chose contre le Général Conté. On lui a dit de venir au niveau du drapeau, de s’adresser à nous les militaires, on est prêt à le défendre. Et on l’a défendu.

Après je l’ai pris, je l’ai confié dans un Land Cruiser de l’hôpital. J’ai dit, accompagnez le président au BQG.  A ce temps, je n’étais qu’un Caporal-chef. Ça c’était mon premier devoir loyal. Je dis bien les 2 ou 3 février, c’était mon premier acte,》 a-t-il relaté cette histoire.

Nous y reviendrons.

Souleymane 

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