Elections avec le MATD: Cellou (UFDG) brise le silence et fait  »confiance » à la CENI qu’il avait récusée.

Elections avec le MATD: Cellou (UFDG) brise le silence et fait  »confiance » à la CENI qu’il avait récusée.

Cellou Dalein Diallo brise le silence et jette son regard sur la conduite actuelle de la transition guinéenne, par la junte. Sur les 24 mois accordés à la Guinée comme durée de la transition par la Communauté Economique des Etats Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le président de l’UFDG, dit être surpris du manque de rigueur à l’égard de l’équipe de cette institution sous régionale.

«Elle n’a pas fait preuve de rigueur. L’équipe technique n’a pas fait preuve rigueur, parce qu’elle ne s’est pas assurée du réalisme du budget de la faisabilité du chronogramme dans les 24 mois. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’étais surpris de cet accord dynamique, étant donné qu’il n’est pas réaliste du tout ». a-t-il déploré ce mercredi, 5 décembre 2023.

Pour cet opposant, envisager un glissement, n’est pas une solution. Et plus loin, dans cette sortie médiatique à laquelle il a fait un grand déballage, chez nos confrères de la radio Espace FM, par rapport à sa perception sur la gestion du pays par les autorités militaires, M. Diallo estime que, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), organe qui a géré les élection dans ces dernières années, avec son personnel, peut bien nous en être utile si à sa tête un acteur ‘’neutre’’ est choisi. Pour qu’en quatre mois le fichier électoral soit assainit, nonobstant qu’il avait récusé au temps de l’ancien régime.

«Le glissement n’est pas la seule solution, le glissement n’est pas la solution, il n’est pas la bonne solution. La solution, c’est la prise de conscience du CNRD et d’ouvrir un dialogue réaliste et de répondre, reconnaître cette situation telle qu’elle est  ne permet pas de respecter les séances fixées, qu’est ce qu’on fait ? S’il y a volonté d’écouter les autres, l’humilité de vouloir, c’était pour trouver une solution. Donc, compte tenu de toutes les crises dont on vient de rappeler les manifestations, on va dire qu’est ce qu’il faut faire ?

On a un fichier consensuel pour la classe politique, qui n’a pas besoin qu’une révision, s’il y avait la volonté politique dès le départ d’aller avec diligence à l’ordre constitutionnel, on aurait fait l’inventaire des moyens qu’on a, on aurait recruter déjà  un opérateur technique, et puis on va procéder à une révision classique du fichier électoral et qui consiste premièrement, enrôler tous ceux qui ont le droit  et qui consiste premièrement, enrôler tous ceux qui ont le droit d’être dans le fichier mais il n’ont pas été lors de la dernière révision. Notamment ceux qui entretemps ont atteint 18 ans, tous ceux qui avaient été exclu comme les guinéens du Sénégal, Angola, France, mais tout cela il faut faire l’inventaire de kits d’enrôlement qu’on a, l’inventaire des logiciels de détections, éliminations de doublons, de mineurs, parce que tout a été acquis tout existe, mais on ne veut pas regarder ce qu’on a.

On peut faire la révision du fichier électoral en quatre mois, on peut remettre même l’ancienne CENI (commission électorale nationale indépendante) en place pour élaborer un chronogramme», a-t-il proposé.

Depuis Dakar où il est intervenu, Cellou Dalein n’est pas encore prêt de plier valise pour revenir au bercail, tant que la justice n’arrêtera pas des poursuites «fantaisistes» contre les politiques et des acteurs de la société civile guinéenne.

btmedia

«Elle n’a pas fait preuve de rigueur. L’équipe technique n’a pas fait preuve rigueur, parce qu’elle ne s’est pas assurée du réalisme du budget de la faisabilité du chronogramme dans les 24 mois. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’étais surpris de cet accord dynamique, étant donné qu’il n’est pas réaliste du tout ». a-t-il déploré ce mercredi, 5 décembre 2023.

Pour cet opposant, envisager un glissement, n’est pas une solution. Et plus loin, dans cette sortie médiatique à laquelle il a fait un grand déballage, chez nos confrères de la radio Espace FM, par rapport à sa perception sur la gestion du pays par les autorités militaires, M. Diallo estime que, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), organe qui a géré les élection dans ces dernières années, avec son personnel, peut bien nous en être utile si à sa tête un acteur ‘’neutre’’ est choisi. Pour qu’en quatre mois le fichier électoral soit assainit, nonobstant qu’il avait récusé au temps de l’ancien régime.

«Le glissement n’est pas la seule solution, le glissement n’est pas la solution, il n’est pas la bonne solution. La solution, c’est la prise de conscience du CNRD et d’ouvrir un dialogue réaliste et de répondre, reconnaître cette situation telle qu’elle est  ne permet pas de respecter les séances fixées, qu’est ce qu’on fait ? S’il y a volonté d’écouter les autres, l’humilité de vouloir, c’était pour trouver une solution. Donc, compte tenu de toutes les crises dont on vient de rappeler les manifestations, on va dire qu’est ce qu’il faut faire ?

On a un fichier consensuel pour la classe politique, qui n’a pas besoin qu’une révision, s’il y avait la volonté politique dès le départ d’aller avec diligence à l’ordre constitutionnel, on aurait fait l’inventaire des moyens qu’on a, on aurait recruter déjà  un opérateur technique, et puis on va procéder à une révision classique du fichier électoral et qui consiste premièrement, enrôler tous ceux qui ont le droit  et qui consiste premièrement, enrôler tous ceux qui ont le droit d’être dans le fichier mais il n’ont pas été lors de la dernière révision. Notamment ceux qui entretemps ont atteint 18 ans, tous ceux qui avaient été exclu comme les guinéens du Sénégal, Angola, France, mais tout cela il faut faire l’inventaire de kits d’enrôlement qu’on a, l’inventaire des logiciels de détections, éliminations de doublons, de mineurs, parce que tout a été acquis tout existe, mais on ne veut pas regarder ce qu’on a.

On peut faire la révision du fichier électoral en quatre mois, on peut remettre même l’ancienne CENI (commission électorale nationale indépendante) en place pour élaborer un chronogramme», a-t-il proposé.

Depuis Dakar où il est intervenu, Cellou Dalein n’est pas encore prêt de plier valise pour revenir au bercail, tant que la justice n’arrêtera pas des poursuites «fantaisistes» contre les politiques et des acteurs de la société civile guinéenne.

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