Justice: suspendu, le procureur Israël Kpogomou, crie à l’acharnement contre sa personne par le ministe Charles.

Après sa suspension pour faute professionnelle, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Labé, a brisé le silence, ce vendredi 24mars 2023. Pour ce magistrat, sa suspension, est un règlement de compte.
Suspendu de ses fonctions professionnelles contraire à son serment de magistrat ayant entraîné la détention arbitraire et illégale de Abdourahmane Diallo décédé le 22mars 2023 à l’infirmerie de la maison de détention alors qu’il avait bénéficié l’ordonnance de non-lieu contre laquelle aucun voie de recours n’a été exercée et surtout la partie civile préalablement désisté, Abdoylaye Israël Kpogomou s’est exprimé devant la presse.
Pour lui, c’est un acharnement et règlement de compte contre sa personne par le ministe Alphonse Charles Wright qui selon lui, ne date pas d’aujourd’hui.
《Le ministre est allé vite en besogne il s’est acharné contre ma personne. Ma suspension est un règlement de compte. C’est le même règlement de compte qui m’a enlevé à mon poste à Mafanco (Conakry ndr) pour m’envoyer à Labé》, a indiqué Israël Kpogomou avant de nier les accusations.《Avant de prendre fonction, je suis venu rencontrer le grand Imam. Je l’ai fait part de ma volonté de travailler en harmonie avec tous les actures qui concourent à la bonne justice.
Lorsque je suis victime d’une situation comme celle-là, je ne peux pas rester tranquille, il faut que je revienne lui rencontrer pour expliquer les conditions dans lesquelles ces faits sont survenus. Et c’est ce que j’ai expliqué, je ne suis de près ni de loin coupable les faits qu’on me reproches》.
Sagissant de la procédure du détenu décédé, il dit n’avoir pas recu cette procédure.
《Cette procédure, je ne l’ai jamais reçu dans mon bureau. Je suis l’un des procureurs le plus attaché de la défense des droits de l’homme en particulier les détenus. Je ne fais jamais une semaine sans me rendre à la maison centrale. Lorsque j’y vais, je visite toutes les cellules, je contrôle les conditions de détentions parfois je prends le petit déjeuner avec les détenus, je prends le déjeuner avec eux et c’est grâce à cela, j’ai changé beacoup de chose avec eux. Si on m’apprend que je n’ai pas libéré quelqu’un et qu’il est décédé, je suis étonné. Parce que celui qui est décédé, c’est moi qui l’ai fait évacué à l’hôpital. Comment je peux évacuer quelqun à l’hôpital si j’ai une décision de liberté le concernant ? S’interroge-t-il avant de poursuivre.
《Et cette décision, lorsqu’elle est arrivée à mon parquet, je n’étais pas là, j’étais en mission d’inspection dans les justices de paix. Jétais ce jour, à Lelouma, après là-bas, j’ai continué sur Tougué et Koubia.
C’est pour vous dire la décision est entreprise contre moi et une décision arbitraire. Je suis victime d’un acharnement》.
《Mon arrivée à Labé a été une bénédiction pour moi, parce que j’ai appris beacoup de chose à Labé…
Je suis un croyant, un homme de droit, je ferai tous ce qui est nécessaire, légal pour faire rétablir mon honneur.
Souleymane